Alençon, ce samedi 13 février. C'est à l'angle bien droit des rues de Lancrel et de Tilly. Sur Lancrel, la façade crépite de la maison, sur Tilly, la pierre apparente, la pierre, partout, moellons, taillées, pannes boutisses, elles entourent amoureusement les fenêtres... aux volets clos hermétiques, bien au ras, par ici. Au-dessus de la porte d'entrée un est entrebâillé, laisse l'air passer, un rayon de lumière.
Le détail curieux est à hauteur de soupirail, pratiquement à l'angle, en vue de qui vient du centre de la ville et part en campagne par le chemin de Lancrel.
C'est un repère, mais pas de nivellement. Dans son creux il protège un chiffre, "52", Mais 52 quoi? Je ne sais pas. Une distance? Le quantième angle de rue? Est-ce un numéro de quartier? Il est ancien.
Tout est rugueux, la pierre, granite régional, et le métal qui rouille lentement. Sauf les plaques, émaillées, lisses, elles brillent même. Du rajouté à la matière originelle. Aussi celle de Tilly, petite, à l'économie. Ces plaques de rue, je ne les vois pas toujours, elles sont d'un modèle d'un temps d'avant.