Rue René-Panhard. 39 mètres sur 15, "ouverte par la Ville de Paris sur l'emplacement de l'ancien Marché aux chevaux" (Nomenclature). De la rue des Wallons au boulevard Saint-Marcel.
1200-1. Au 4 de la rue, un regard vous suit, enfin, non! pas vous! un autre, ou plutôt, comme on écrit aujourd'hui: un(e) autre... Où que je me place elle regarde toujours ailleurs... Mais ne fais pas ta mijaurée!... Comme c'est bizarre, ces têtes qui surgissent d'un mur pour fracasser, non, tracasser l'esprit du passant. Toute fleurie, elle pousse du buisson, comme à la ponte d'un oeuf. Quoi? Que dit-elle? Elle chantonne?
Comment la sculpture a-t-elle été exécutée? Si les lignes blanches correspondent vraiment aux contours des blocs de pierre, je ne vois qu'une seule solution: ces blocs-là ont été posés avec un relief, lequel fut sculpté ensuite, sur le mur même, sur un échafaudage. Si cela est vrai, quelle leçon pour aujourd'hui!
Se demander quelles exclusions entraîne l'usage du verre en façade, ou bien des revêtements par plaques de pierre fixées à un système d'attache.
Sans vouloir être trop irrévérencieux, cette plaque répond-elle à un besoin de marquer son territoire? Tel un pipi de chien? Ou alors un besoin désespéré d'exister ailleurs que dans les revues people?
Cf. les plaques commandées, fabriquées et apposées pour les inaugurations.