Mercredi 14 décembre 2012, il est 9h37. À Richelieu-Drouot, sur la ligne 8, la station est dans l'ombre. L'éclairage habituel est débranché ou défaillant ou dé-quelque-chose. Subsiste celui du circuit de sécurité, qui doit même fonctionner de nuit, alors que le métro est à l'arrêt et désert, théoriquement, car toujours des ombres y circulent, pour sûr, êtres dont on ne devine pas le visage, bien qu'ils aient une face, pour sûr. La porte de la rame s'ouvre, puits de lumière, un fantôme sort.