Une porte d'immeuble dans la rue Novokouznetskaïa à Moscou, samedi 14 avril 2012. Elle est monumentale, non par la taille, mais par la profondeur. De côté, de dessus, resserrement vers le coeur profond. Le dessin est oriental. Expression simultanée d'épaisseur et d'intimité, de solidité et de fragilité.
Assez souvent, les portes d'immeubles ont un aspect plutôt rébarbatif. Comme celle ci-dessous. La photo a été prise le lundi suivant sur le flanc sud-est de la place Paveletskaïa. L'immeuble est une construction lourde, dans le genre néoclassique. L'entrée est opaque. La porte elle-même et son cadre sont en fer. Ici peints en gris, mais la couleur peut varier. Le gris est néanmoins plus fréquent. Et le digicode. Dans le cas présent, il y a encore deux yeux espions, signe d'un immeuble "important", pour qu'il bénéficie de toute cette protection. Bien sûr, ouvrir la porte nécessite de l'effort, le battant est pesant. Surtout, quand elle se referme, il se produit ce bruit métallique, et cela résonne drôlement pour qui n'est pas habitué, comme si la fermeture était irrémédiable.